Droits de l'HommeLes villes en première ligne 16 décembre 2008 Les villes peuvent-elles prétendre être un lieu de solidarité, proximité et dignité, laboratoire d'intégration et de respect, espace d'invention permanente ouvert tant aux libertés individuelles qu'aux doits collectifs? Ou alors, sont-elles, au contraire, destinées à succomber aux nombreuses difficultés quotidiennes, otage à la fois des politiques nationales, de la pollution et des conséquences sociales et économiques du moment? La Conférence, organisée par la Ville de Genève et l'Académie de droit international humanitaire et de droit humains (ADH), a accueilli maires, élus locaux, représentants officiels et membres de la société civile pour discuter des villes et des droits matériaux: le droit au travail, le droit à l'alimentation, le droit au logement, le droit à l'éducation, le droit aux soins, le droit des migrants et des minorités. « En Europe, trois personnes sur quatre habitent dans une ville ; et dans le monde, une sur deux» a rappelé Madame Micheline Calmy-Rey, Cheffe du Département fédéral des affaires étrangères en Suisse. « Dans les villes, les différences sociales apparaissent plus clairement, les demandes sont plus hétéroclites. Il est, par conséquent, primordial que les droits fondamentaux des 'urbains' soient connus, tant par les habitants que par leurs autorités.» Et comme «tout, où presque, a été dit, et tout, où presque, reste à faire», les participants se sont engagés à assurer que les droits formels reconnus par la Charte se transforment en droits effectifs, c'est-à -dire en programme d'action avec des objectifs clairs et vérifiables. L'équipe suisse d'ICVolontaires a été heureuse de s'impliquer dans l'appui logistique de cet événement. Pour l'occasion nous avons mobilisé une vingtaine de volontaires pour s'occuper de l'accueil, de la supervision de salles et de la gestion du vestiaire. Publié: 2008-12-16 Mis à jour: 2009-3-24 |