Le Dr. de Zayas a donné de l'élan à la discussion avec de nombreuses citations relatives au Droit de l'Homme et la Paix. Il abordé la manière dont de nombreuses résolutions ont été mises en place par les Nations Unies pour soutenir le développement durable, mais le système ne parvient pas à mettre en oeuvre ces normes.
Mme de Waal a tenu à préciser que bien que nous puissions parfois penser que nous avons les meilleures idées pour une solution, nous oublions souvent de relier les problèmes aux êtres humains. Elle a terminé sa présentation par une question au public: avons-nous la volonté de partager les ressources dont nous disposons, la sagesse de comprendre et le courage d'agir?
Dr. Cripe a ensuite pris la parole pour souligner qu'il nous faut réaliser à quel point le climat du monde est en train de changer. Il a illustré son propos avec l'exemple de la fonte des glaciers dans l'Himalaya, ce qui se traduit par des ressources en eau douce plus importantes que ce qui est utilisé par les pays voisins (Pakistan, Bhoutan et Népal). Il a suggéré la construction de barrages et de réservoirs dans ces zones "sensibles" mais a souligné que cela était sensible dans la mesure où les barrages allaient affecter l'écosystème de la région.
Puis un invité surprise s'est joint au débat. Il s'agissait d'Emmanuel Jal -- un ancien enfant soldat du Soudan, qui est maintenant un musicien accompli. Il a déclenché beaucoup d'enthousiasme chez les jeunes en racontant son histoire. Ayant perdu sa famille et sa maison à l'âge de six ans, Emmanuel a été recruté comme enfant soldat et a été amené à porter des armes plus grandes que lui. Les étudiants ont alors eu l'occasion de l'approcher et de lui poser des questions. Emmanuel a expliqué comment, par le biais du rap, il peut transformer les images qu'il a vues en mots. Un message qui vient du coeur. Aujourd'hui, Emmanuel Jal tente de représenter les milliers d'enfants qui n'ont pas la chance d'être là et c'est à travers le rap qu'il retrouve son enfance dans la mesure où il joue et court sur scène comme un enfant.
Des jeux de rôles ont servi un véritable débat sur le développement durable. La deuxième moitié de l'événement a été consacrée à des échanges autour d'un pays fictif X confronté à des problèmes socio-économiques et d'environnement tels que la déforestation, l'extinction de certaines espèces sauvages, la pollution industrielle et la contamination des rivières. Les élèves du Collège du Léman ont représenté le gouvernement actuel du pays X.
Les étudiants du Collège Voltaire - Tribue A - ont représenté, une tribue autochtone locale qui revendiquait des terres en raison de la dégradation de son environnement ayant pour conséquence la déforestation et la pollution de la rivière. La pollution de la rivière a été la cause de la contamination de la culture vivrière de la tribu, qui est rapidement devenue une source d'hostilité entre les tribues voisines A et B, cette dernière représentée par le Cycle d'orientation de Golette. Les deux tribues ont également connu des maladies et des problèmes de santé comme conséquence directe de la pollution. Elles ont ensuite cherché à contacter le gouvernement et les entreprises susceptibles de payer des indemnités.
Les étudiants venant de l'Ecole Internationale de Genève (Campus de la Grande Boissière) ont représenté des grandes entreprises, telles que la Geneva International Gold Company (une multinationale de mines d'or), la société d'exploitation forestière, la compagnie pétrolière et Hazon Inc. (une entreprise textile), ainsi que l'Association Mondiale de l'Ecologie (représentée par des étudiants du Campus de la Grande Boissière).
La Haute Ecole du Lac de Vevey a représenté les membres des organisations internationales, telles que la Banque Mondiale et l'Organisation Mondiale de la Santé.
Plusieurs solutions possibles pour la situation ont été mises sur la table dont l'écotourisme comme source alternative de revenus pour l'économie. Conclusion unanime des débats, fomulée sous forme de message: "Nous, les jeunes d'aujourd'hui, sommes très concernés par l'avenir de l'humanité et de notre planète. Il y a eu assez de discussions et de déclarations, maintenant il est temps d'agir. Nous encourageons les dirigeants du monde à entamer des démarches positives pour aller vers un avenir plus durable et assurant plus de paix, afin d`atteindre, quand notre tour viendra, notre but de créer un monde meilleur. Nous sommes d'accord avec Emmanuel Jal que nous pouvons changer le monde!"
Publié: 2008-10-06 Mis à jour: 2011-11-13
©1997-2024 ICVolunteers|
conception + programmation mcart group|
Mis à jour: 2019-01-28 10:52 GMT|
Connecter