Ce qui m'a tout particulièrement impressionnée était la disponibilité de Mme Viviane, Secrétaire générale de la Commission Nationale Suisse de l'UNESCO. Organisatrice responsable de l'ensemble de l'événement, elle a néanmoins trouvé le temps de souhaiter la bienvenue à tous les volontaires et de nous expliquer ce que nous étions censés faire. Elle a également invité tous les volontaires à venir la voir ou voir son assistante en cas de questions, doutes ou d'un malaise quelconque.
Depuis le début, j'ai été agréablement surprise par la flexibilité des volontaires et des organisateurs. Même si nous savions que nous étions là pour coordonner le guichet d'accueil, il y avait beaucoup d'autres choses à faire durant la conférence. Personne n'a jamais refusé de faire quoi que ce soit. De plus, les volontaires étaient à l'heure et ont accompli de façon efficace toutes les tâches confiées. En fait, Annalisa, de l'UNESCO, et moi-même avons dû inciter les volontaires à prendre leurs pauses café! Ma plus grande crainte avait été de devoir motiver les gens, et de leur attribuer des tâ-ches sans donner l'impression d'être trop autoritaire. Plus tard, j'ai réalisé que ma crainte était infondée. Souvent, les volontaires ont eux-mêmes trouvé des choses à faire, et ceux qui n'en avaient pas trouvé étaient très heureux de recevoir des instructions précises. Un seul des volontaires inscrits n'est jamais venu et je n'ai pas réussi à le joindre. J'ai appris plus tard que même si c'est plutôt rare, c'est quelque chose qui arrive dans le monde du volontariat."
"Ma collègue Cristina a continuellement aidé les volontaires. Nous nous sommes tous fatigués de l'environnement, mais nous sommes aussi devenus de plus en plus amis avec les autres volontaires et certains délégués. J'ai pu me rendre compte qu'il n'est pas toujours simple de satisfaire les demandes de délégués aux conférences. Il semblait que certains avaient été chercher un peu loin leurs requêtes, alors que d'autres ont eu des conversations absolument super avec les volontaires pendant le dîner.
Travailler main dans la main avec le rapporteur spécial pour la déclaration qui devait être passée au secrétariat de l'UNESCO à Paris par les représentants d'Europe et de l'Amérique du Nord a été une expérience exceptionnelle. Alors que les volontaires ont travaillé quatre à six heures par jour, Cristina et moi-même étions les premières à venir et les dernières à repartir le soir. Après l'événement, j'ai dormi presque deux jours sans interruption."