Oui. Chaque volontaire apporte son "bagage personnel" qui comprend à la fois ses motivations, ses expériences et ses connaissances techniques, telles que les compétences linguistiques et en informatique. La formation proposée aux volontaires leur permet d'appliquer leurs connaissances lors de la conférence ou de l'événement auquel ils participent.
Il y a sur le marché de grandes firmes internationales qui apportent, en de telles circonstances, beaucoup de savoir et une grande expérience. Acceptez-vous le défi de rivaliser ainsi dans cet ordre de grandeur?
Oui, d'une certaine manière. Mais contrairement aux services proposés par les agences traditionnelles, nos services sont exclusivement destinés à des conférences à but non lucratif. Ces dernières disposent très souvent des budgets extrêmement limités, ce qui ne leur permet pas d'engager suffisamment de personnel pour assurer le bon fonctionnement d'un événement. Pour cette raison, elles dépendent de l'aide de volontaires. Nos services permettent également d'introduire une dimension " humaine " et d'impliquer la population locale qui a dès lors la possibilité de mieux connaître des sujets brûlants tels que la liberté de la presse, les problèmes liés aux VIH/SIDA ou encore le travail des enfants. De plus, notre programme de logement chez l'habitant offre à la population locale la possibilité d'accueillir des délégués de pays en voie de développement et des volontaires internationaux.
Quelles conférences internationales avez-vous organisé jusqu'à présent, où avaient-elles lieu et avec quel but?
Nous avons commencé nos activités en 1997 avec le 12e Congrès mondial du SIDA, pour lequel nous avons recruté 850 volontaires. Parmi les autres projets auxquels nous avons participé, nous comptons notamment la 10e Conférence internationale sur la réduction des risques liés aux drogues, la Marche mondiale contre le travail des enfants, le 2e Forum de l'alliance des villes contre la pauvreté et la Conférence internationale de la liberté de la presse. Jusqu'à ce jour, nos volontaires ont effectué quelque 24'000 heures de travail.
Durant l'année passée, de combien de conférences vous êtes-vous occupé et combien y en aura-t-il à nouveau cette année? Sont-ce toujours les mêmes conférences?
Onze. Je m'attends à une quinzaine de manifestations pour cette année. Depuis le début de l'année, nous en avons organisé cinq, dont quatre à Genève et une à Jersey, île de la Manche. Les projets à venir comprennent le Sommet mondial pour le développement social (Genève) et la XIII Conférence mondiale sur le SIDA (Durban, Afrique du sud).